Certains avaient demandé une liste de naissance, nous l'avons enfin faite.
Vous pouvez la consulter sur le site suivant : http://www.premaman.com/
Une petite compil de photos
28.11.06
Première visite chez le docteur Soumoy
23 novembre 2006 : Maël a rendez-vous à la clinique St-Michel avec le docteur Soumoy (pédiatre qui a assisté à l'accouchement et dont la main va très bien, je vous rassure !). Le p'tit bout est en pleine forme, 4 kg 310 pour 54 cm, parfaitement dans la moyenne.
25 novembre 2006 : Maël a un mois. Il a déjà à son actif trois nuits complètes ou presque ! Bravo mon chéri ! Et il nous offre de plus en plus de beaux et grands sourires !
25 novembre 2006 : Maël a un mois. Il a déjà à son actif trois nuits complètes ou presque ! Bravo mon chéri ! Et il nous offre de plus en plus de beaux et grands sourires !
19.11.06
Après vingt jours à la maison
2.11.06
Du côté de la maman...
Après la version du papa, je me lance à mon tour dans le récit de toute cette palpitante (et douloureuse un peu quand même aussi…) aventure.Cependant avant de commencer, j’aimerais tout de même préciser quelque chose, oh, un détail, mais qui a son importance : tout a véritablement commencé un 1er février mon chéri, mais je ne t’en veux pas, il est de notoriété publique que les mecs et les dates ne font pas bon ménage…
Mais voici donc sans plus attendre l’accouchement du point de vue de la maman.
Mercredi 25 octobre 2006 – Jour J – 8 h du mat’.
Comme tous les matins depuis 2 semaines, je suis obligée de me lever malgré une irrésistible envie de dormir, à cause d’un terrible mal de dos. Je nous traîne, moi et mon gros bidon jusqu’à la cuisine, puis jusqu’au salon où je prends mon p’tit déj’.
Une heure et demie plus tard, lorsque Nico quitte l’appart’ pour aller au boulot, je retourne me coucher. Jusque là tout va bien.
Vers 11 h, je suis réveillée par une drôle de sensation, mis à part le fait que je vais devoir me lever pour aller faire pipi (c’est vraiment incroyable le nombre de fois où je suis allée aux toilettes pendant ma grossesse !!! mais bon, ceci ne fera pas l’objet de mes propos, ici). Non, quelque chose d’inhabituel est en train de se passer. Je me lève donc, pour assouvir mon envie pressante et alors là, SPLASHHHH !!!!!!!!!!!!!!! (mais vraiment hein !), je me suis mise à perdre les eaux. Oh là là !!!! hi hi hi !!!! Youpi !!!!!! c’est rigolo quand même ce truc !!!! Je me précipite (enfin comme une femme enceinte de 9 mois, on est bien d’accord !) aux toilettes suivie à la trace (c’est le cas de le dire) par une traînée d’eau, plic ploc ! Et là, c’était vraiment parti, j’ai commencé à littéralement me vider. J’ai attrapé une serviette puis j’ai décroché tranquillement le téléphone pour appeler Nico « C’est moi ! Tu ne paniques pas hein, parce que je suis en train de perdre les eaux ! » « Ah !? Ok !? Bon bah j’arrive alors ! » (un peu paniqué quand même le gars). plic ploc !
Bon alors, qu’est-ce que je fais en attendant ? … mes valises sont prêtes… je vais peut-être me faire une petite beauté pour la route… plic ploc ! Oups là, ça glisse par ici ! Tiens je vais appeler Céline pour la prévenir, et puis Papa et Maman, plic ploc !
Lorsque Nico arrive, l’appart’ est inondé. Il me découvre le derrière enveloppé dans une tonne de serviettes mais le sourire aux lèvres. Plic ploc !
Dans sa précipitation, le futur papa manque également de tomber à cause d’une des nombreuses flaques. Profitant d’une accalmie, j’arrive à m’habiller sans trop de dégât. Nico attrape les sacs et direction la clinique.
Le stress du papa est presque palpable. Quant à moi, je continue d’annoncer la nouvelle. J’appelle Morgane, Alex et Caro, mais n’arrive à joindre que ma p’tite Momo. Nous arrivons aux urgences, ding dong ! où l’on nous dirige vers le quartier d’accouchement (logique !), ding dong ! Personne ne répond, Nico commence un peu à s’énerver, moi, je m’extasie toujours sur le fait que je continue à perdre les eaux (j’ai l’impression d’en perdre des litres). La porte s’ouvre enfin : « Bonjour, je suis en train de perdre les eaux ! ».
On m’installe dans une chambre de travail, monitoring, prise de sang et autres lavements (spécial dédicace à quelqu’un qui se reconnaîtra !). Une petite visite au niveau de la radiographie pour faire une pelvimétrie (ou scanner du bassin), mais toujours pas de contractions. On remonte au quartier d’accouchement. Plic ploc ! On nous annonce que je n’ai pas un « top bassin » et après avoir discuté du pour et du contre, le médecin décide de tenter l’accouchement par voie basse. Bon ok mais alors je veux la péri’ hein, pas de bêtises.
J’ai à peine le temps de sentir les premières contractions que l’anesthésiste me pose la péri’ qui fonctionne à merveille. Cela marche tellement bien que j’oublie le temps qui passe, trop facile les accouchements ! Mais au moment où je me décide à appuyer sur le bouton, la sage-femme me l’interdit en annonçant qu’il va falloir pousser mais sans péri’. Alors là, le cauchemar commence. Je vous passe les détails mais en fin de compte après au moins 57 heures de souffrance (sans exagérer), on se décide enfin à m’emmener au bloc pour la césarienne (mais pourquoi est-ce que l’on n’a pas décidé de la faire plus tôt !!!!!!!!!!!!!!!!???????????).
Telle une crucifiée sur la table d’opération, j’attends que la césarienne commence… et que la douleur recommence. Mais encore une fois, je garde les détails. Bref, après avoir brisé quelques doigts (pardon madame la pédiatre, mais fallait pas laisser traîner votre main !!!), un petit être tout éveillé apparaît à mes côtés. Les larmes de douleur se transforment alors en larmes de bonheur…
Les infirmières nous demandent son prénom mais nous ne sommes toujours pas décidés. Cependant dans un étrange moment de lucidité, et un dernier effort, j’arrive à murmurer : « Alors ? On l’appelle comment ? On l’appelle Maël ? » Et Nico de répondre aux sages-femmes : « Il s’appelle Maël. » YES !!!
Voilà, aujourd’hui j’ai oublié la douleur (je l’ai oubliée à la première seconde où je t’ai vu petit Mael) et je suis la plus heureuse du monde.
Mon Nico, merci pour ce merveilleux blog, et pour tout ton amour.
Je vous aime mes deux p’tits bonhommes.
Mais voici donc sans plus attendre l’accouchement du point de vue de la maman.
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Mercredi 25 octobre 2006 – Jour J – 8 h du mat’.Comme tous les matins depuis 2 semaines, je suis obligée de me lever malgré une irrésistible envie de dormir, à cause d’un terrible mal de dos. Je nous traîne, moi et mon gros bidon jusqu’à la cuisine, puis jusqu’au salon où je prends mon p’tit déj’.
Une heure et demie plus tard, lorsque Nico quitte l’appart’ pour aller au boulot, je retourne me coucher. Jusque là tout va bien.
Vers 11 h, je suis réveillée par une drôle de sensation, mis à part le fait que je vais devoir me lever pour aller faire pipi (c’est vraiment incroyable le nombre de fois où je suis allée aux toilettes pendant ma grossesse !!! mais bon, ceci ne fera pas l’objet de mes propos, ici). Non, quelque chose d’inhabituel est en train de se passer. Je me lève donc, pour assouvir mon envie pressante et alors là, SPLASHHHH !!!!!!!!!!!!!!! (mais vraiment hein !), je me suis mise à perdre les eaux. Oh là là !!!! hi hi hi !!!! Youpi !!!!!! c’est rigolo quand même ce truc !!!! Je me précipite (enfin comme une femme enceinte de 9 mois, on est bien d’accord !) aux toilettes suivie à la trace (c’est le cas de le dire) par une traînée d’eau, plic ploc ! Et là, c’était vraiment parti, j’ai commencé à littéralement me vider. J’ai attrapé une serviette puis j’ai décroché tranquillement le téléphone pour appeler Nico « C’est moi ! Tu ne paniques pas hein, parce que je suis en train de perdre les eaux ! » « Ah !? Ok !? Bon bah j’arrive alors ! » (un peu paniqué quand même le gars). plic ploc !
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Bon alors, qu’est-ce que je fais en attendant ? … mes valises sont prêtes… je vais peut-être me faire une petite beauté pour la route… plic ploc ! Oups là, ça glisse par ici ! Tiens je vais appeler Céline pour la prévenir, et puis Papa et Maman, plic ploc !Lorsque Nico arrive, l’appart’ est inondé. Il me découvre le derrière enveloppé dans une tonne de serviettes mais le sourire aux lèvres. Plic ploc !
Dans sa précipitation, le futur papa manque également de tomber à cause d’une des nombreuses flaques. Profitant d’une accalmie, j’arrive à m’habiller sans trop de dégât. Nico attrape les sacs et direction la clinique.
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Le stress du papa est presque palpable. Quant à moi, je continue d’annoncer la nouvelle. J’appelle Morgane, Alex et Caro, mais n’arrive à joindre que ma p’tite Momo. Nous arrivons aux urgences, ding dong ! où l’on nous dirige vers le quartier d’accouchement (logique !), ding dong ! Personne ne répond, Nico commence un peu à s’énerver, moi, je m’extasie toujours sur le fait que je continue à perdre les eaux (j’ai l’impression d’en perdre des litres). La porte s’ouvre enfin : « Bonjour, je suis en train de perdre les eaux ! ».On m’installe dans une chambre de travail, monitoring, prise de sang et autres lavements (spécial dédicace à quelqu’un qui se reconnaîtra !). Une petite visite au niveau de la radiographie pour faire une pelvimétrie (ou scanner du bassin), mais toujours pas de contractions. On remonte au quartier d’accouchement. Plic ploc ! On nous annonce que je n’ai pas un « top bassin » et après avoir discuté du pour et du contre, le médecin décide de tenter l’accouchement par voie basse. Bon ok mais alors je veux la péri’ hein, pas de bêtises.
J’ai à peine le temps de sentir les premières contractions que l’anesthésiste me pose la péri’ qui fonctionne à merveille. Cela marche tellement bien que j’oublie le temps qui passe, trop facile les accouchements ! Mais au moment où je me décide à appuyer sur le bouton, la sage-femme me l’interdit en annonçant qu’il va falloir pousser mais sans péri’. Alors là, le cauchemar commence. Je vous passe les détails mais en fin de compte après au moins 57 heures de souffrance (sans exagérer), on se décide enfin à m’emmener au bloc pour la césarienne (mais pourquoi est-ce que l’on n’a pas décidé de la faire plus tôt !!!!!!!!!!!!!!!!???????????).
Telle une crucifiée sur la table d’opération, j’attends que la césarienne commence… et que la douleur recommence. Mais encore une fois, je garde les détails. Bref, après avoir brisé quelques doigts (pardon madame la pédiatre, mais fallait pas laisser traîner votre main !!!), un petit être tout éveillé apparaît à mes côtés. Les larmes de douleur se transforment alors en larmes de bonheur…
Les infirmières nous demandent son prénom mais nous ne sommes toujours pas décidés. Cependant dans un étrange moment de lucidité, et un dernier effort, j’arrive à murmurer : « Alors ? On l’appelle comment ? On l’appelle Maël ? » Et Nico de répondre aux sages-femmes : « Il s’appelle Maël. » YES !!!
Voilà, aujourd’hui j’ai oublié la douleur (je l’ai oubliée à la première seconde où je t’ai vu petit Mael) et je suis la plus heureuse du monde.
Mon Nico, merci pour ce merveilleux blog, et pour tout ton amour.
Je vous aime mes deux p’tits bonhommes.
1.11.06
Enfin à la maison!
Le dimanche 28, tu as encore vu quelques nouvelles tête, dans le désordre: Les cousins Bruno, Anne, Elise, Loïc et Nils, et nos amis Rico, Thomas et Marielle.
Encore une petite galerie pour l'occasion.
ainsi que quelques vidéos:
Fatigué!
Faim!
Fâché!
Avec tante et marraine Sandrine
Avec maman
==============CODEC VIDEO===============
Pour ceux qui ne parviennent pas à lire les vidéos, choisissez le bon codec là:
Windows2000 ou WindowsXP ou Windows98 ou WindowsME
Il suffit d'installer l'executable contenu de le zip.
========================================
Et quelques photos prises par Rico (décidément, c'est chouette d'avoir des amis photographes, merci Rico :D)
Et lundi, enfin, je peux venir vous chercher à la clinique, ta maman et toi, pour vous ramener à la maison. Ca y est, tu es chez nous, on va pouvoir te pouponner. D'ailleurs Daniel et Annie (alias Papou et Nanou, c'est ça?), les parents de ta maman sont arrivés de Loury pour t'accueillir.
Encore une petite galerie pour l'occasion.
ainsi que quelques vidéos:
Fatigué!
Faim!
Fâché!
Avec tante et marraine Sandrine
Avec maman
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Pour ceux qui ne parviennent pas à lire les vidéos, choisissez le bon codec là:
Windows2000 ou WindowsXP ou Windows98 ou WindowsME
Il suffit d'installer l'executable contenu de le zip.
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Et quelques photos prises par Rico (décidément, c'est chouette d'avoir des amis photographes, merci Rico :D)
Et lundi, enfin, je peux venir vous chercher à la clinique, ta maman et toi, pour vous ramener à la maison. Ca y est, tu es chez nous, on va pouvoir te pouponner. D'ailleurs Daniel et Annie (alias Papou et Nanou, c'est ça?), les parents de ta maman sont arrivés de Loury pour t'accueillir.
Bienvenu chez toi Maël
On a profité de ce 1er novembre, fête des morts, pour terminer le faire-part de ta naissance, tout un symbole (oui, enfin, c'est surtout que j'avais congé...). Merci encore à Oli pour les photos
29.10.06
Présentations officielles
Le vendredi 27, les premières visites commencent.D'abord, ta grand-mère Nicole, ton arrière grand-mère (supermammy pour les intimes) et ton grand-oncle (alias tonton Daniel) belge, oups j'ai pas rechargé la batterie de l'appareil photo, désolé, on en refera.
Puis tata Florence (ça te convient comme pseudo? ;) ) et tonton Ben sont passé voir tes jolis yeux.
De grands amis de tes parents, qui sont déjà les tiens, sont ensuite venus te faire des bisous, Oli et Audrey, Joao, Alex et Hélène. Oli en a profité pour faire quelques photos de toi, et quand Oli fait des photos, ça rigole plus, petit aperçu
Galerie complète: Premier shooting de Maël par Oli Merci Oli :)
Samedi 28, tu n'as pas très bien dormi cette nuit, colique généralisée dans toute la maternité. Tu es passé au biberon de 50ml, et ton poids s'est stabilisé à 3,1kg.
Ta tante Sandrine est arrivée de Luxembourg, puis cousin Vincent Dona et Morgane, et enfin ton grand-père Jacques, grand-mère Evelyne, tes tantes Mélanie et Anaïs et oncle Vincent.
Les photos
== NEW==
Vidéo 1
Vidéo 2
Vidéo 3
==============CODEC VIDEO===============
Pour ceux qui ne parviennent pas à lire les vidéos, choisissez le bon codec là:
Windows2000 ou WindowsXP ou Windows98 ou WindowsME
Il suffit d'installer l'executable contenu de le zip.
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C'est donc en deux jours 18 nouvelles paires de bras qui sont venus te porter avec delicatesse et tendresse. Merci à tous pour tout cet amour et pour tous les gentils cadeaux aussi :). Et ce n'est pas fini! Je sais que tu as hâte de rencontrer la grande et belle famille de ta maman, et tu as bien raison car ils sont formidables, tu verras.
Et moi, j'ai hâte d'être demain pour faire plein de bisous à mes deux amours, ta maman et toi.
27.10.06
Quelques photos et videos
Voici 2 petites galeries photos
Jour 0 25.10.06
26.10.06
Et quelques vidéos
Premier contact: Maël agé de 3 minutes
Mais qu'est ce que je fous là
L'heure de la pesée
Petit strip-tease
Z'auriez pas vu mon pouce?
1er biberon: Episode 1
1er biberon: Episode 2
1er biberon: Episode 3
Dites-moi si vous avez des problèmes à lire les vidéos
Bizzz
Jour 0 25.10.06
26.10.06
Et quelques vidéos
Premier contact: Maël agé de 3 minutes
Mais qu'est ce que je fous là
L'heure de la pesée
Petit strip-tease
Z'auriez pas vu mon pouce?
1er biberon: Episode 1
1er biberon: Episode 2
1er biberon: Episode 3
Dites-moi si vous avez des problèmes à lire les vidéos
Bizzz
26.10.06
Jour 0
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C'est donc à 21h40 que Maël, dont on n'avait pas encore définitivement choisit le prénom (Hugo et Milo étaient également candidats), se décida à montrer sa petite bouille toute rose.Tout a commencé à 11h12 - en réalité tout a commencé un 4 février à 23h17, mais bon, ce n'est pas le sujet, et puis j'ai pas de photos - Carole me téléphone alors que je prends un peu l'air dans le stock au boulot (oui, ok, je fume une clope, pô bien je sais), tout en racontant à un collègue que c'est imminent et que "Tiens justement, c'est elle qui m'appelle, si ça se trouve c'est maintenant, haha hoho hééé" Carole:"Tu paniques pas mon chou, je perds les eaux." Moi :"haaaa, hooooeyyy c'est vrai, ah bon... Ah! moi paniquer, héhéhéhohowwwoooOOOOooo, j'arrive!".
Après 4 ou 5 aller-retour désordonnés dans les bureaux de 72dpi (où sont mes clés, j'ai oublié mon gsm, dans ma veste, mais où est ma veste, ah là! Et mes clés, dans ma main, ok, j'ai tout!) je prends la voiture et à 11h27 je suis à la maison. Carole est cool, elle prépare tranquillement ses affaires tout en trainant des tas d'essuis derrière elle. Oui parce que si on dit "les eaux" au pluriel, y a une raison (et specialement pour Bruno, c'est bon, les chaussures ont suvécu ).
A 12h16, on arrive aux urgences, où on nous engueule presque de ne pas avoir été directement au quartier d'accouchement (la suite montrera il est vrai que ce n'était pas si urgent que cela). On s'y rend donc, on appuie sur la sonnette, après 5min pas de réponse, grrrrr, j'insiste, mais non je m'énerve pas... finalement une infimière ouvre "C'est pas trop t.. BONJOUR :) ".
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13h01, Carole est installée sur son lit, monitorée, prisée de sang, etc, pendant ce temps j'envoie 15Osms/minute pour prévenir tout l'annuaire de mon gsm. Pour l'instant quelques contractions peu douloureuses, et à peine 2cm d'ouverture (pour les spécialistes de la photo).Plusieurs sages-femmes, assistante et gynéco défilent, vers 15h30 Carole va faire une radio pour voir si son bassin est assez grand. Selon l'expression du Dr De Keyser, ce n'est pas un "top-bassin" mais ça va encore, et comme le bébé est plus léger que prévu, on va tenter l'accouchement par voie basse (60% de chance de réussite d'après lui).
Le travail s'accélère, l'ouverture progresse 4-5cm vers 16h, on injecte des produits pour augmenter les contractions. Et ça marche, celles-ci se font de plus en plus douloureuses, à 17h30 on pose la péridurale qui soulage immédiatement, pendant une heure environ. L'ouverture est à 7cm, ça progresse bien, la sage-femme demande à Carole de pousser plusieurs fois pour que le bébé s'engage, ça fonctionne mais les douleurs reviennent en même temps.
Après plus de 2h d'efforts de plus en plus pénibles, et malgré un courage impressionant de Carole, la sage-femme nous dit qu'en plus du bassin pas "top", le bébé n'a pas choisi la position la plus facile, on ne peut plus éviter la césarienne. Une petite demi-heure plus tard, Carole entrait dans la salle d'accouchement, et je la suivais quelques minutes plus tard.
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Et c'est donc à 21h40 que Maël, dont le prénom fut choisit 1min après sa naissance, se décida à montrer sa petite bouille toute rose.
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